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Mercredi 13 mars
Jeudi 14 mars
10H00 - Ouverture par Thomas Garneau-Lelièvre
10H10 - Estelle Maitre, maîtrise en archéologie
Ganj Dareh : les enjeux d’une reprise de collection
Le Laboratoire d’Archéologie de l’Anthropocène de l’université (LAA) conserve depuis quelques années la collection de Ganj Dareh, un site néolithique acéramique, de 10 000 ans BP. Situé sur les versants du mont Zagros dans la région du Kermanshah, en Iran, des fouilles y furent menées par l’ancien professeur de l’UdeM, Philip Smith de 1965 à 1974. En 2021, une partie du matériel présent aujourd’hui au LAA, fut le sujet d’une recherche préliminaire de Julien Riel Salvatore et son équipe. Celle-ci a permis d’entrevoir le potentiel de la reprise de l’étude des artefacts de Ganj Dareh. Je présenterais ici le projet de revalorisation de cette collection, qui consiste pour ma part, à comprendre l’étendue de l’ensemble lithique et de ses archives. Ce travail nécessite un retour sur la totalité du lithique afin de mettre en place d’une base de données plus accessible que celle papier déjà existante mais surtout, réactualisée en prenant en compte la réalité actuelle de la collection. Ce projet, primordial pour comprendre les éléments en notre possession pour des recherches futures, révèle également les enjeux et difficultés qu’entraîne la reprise de collections orphelines et questionne notre rapport à ces dernières.
10H35 - Maxime Vaillancourt, Syndicat national des archéologues du Québec (SNAQ-CSN)
L'archéologie professionnelle au Québec est en pleine syndicalisation depuis 2019. Les négociations en cours, la syndicalisation active, et les conventions collectives prennent racine dans un contexte de relations de travail qui remonte aux origines de la profession, soit il y a plus de 45 ans. Le SNAQ-CSN vous propose un historique des relations de travail, un portrait de la profession syndiquée, vos perspectives professionnelles, ainsi que les objectifs d'avenir et de pérennisation du domaine.
11H00 à 12H00 - Atelier du Club de taille lithique
13H00 - Julien Riel-Salvatore, directeur du département et professeur titulaire
Pour en finir avec les ‘pierres phéniciennes’ de Sherbrooke
Les soi-disant ‘pierres phéniciennes’ de Sherbrooke sont une des idées fixes de la pseudo-archéologie au Québec. Bien qu’on les retrouve mentionnées dans la littérature pseudo-archéologique, elles ont également percolé dans la littérature populaire sur l’histoire de l’occupation humaine du territoire, par exemple dans les écrits de l’historien Jacques Lacoursière. Cette présentation présente une réanalyse de ces pierres et des altérations à leur surfaces qui ont été interprétées par Thomas E. Lee comme des caractères phéniciens et détaille leur origine naturelle plus que probable. Je complète cette discussion par une exploration historique de la longévité et de la popularité de cette interprétation pseudoscientifique alors même que de nombreuses données de différentes sources la contredisant se sont accumulées au fil des ans.
13H25 - Andréanne Larocque, maîtrise en archéologie préhistorique
Organisation spatiale et sociale des maisonnées du village iroquoien Isings (BgFo-24) à Saint-Anicet au XIVe siècle
La nature de l’organisation spatiale qui habite un site archéologique possède une signification anthropique importante puisqu’il s’agit d’un espace culturel parsemé de traces d’évènements et de comportements humains passés. Tenter de délimiter un site et d’en comprendre son organisation, spatiale et sociale, est donc justifiable. Dans le cadre de ce mémoire de maîtrise, ma problématique de recherche consiste ainsi à comprendre l’organisation spatiale et sociale du village iroquoien Isings dans son ensemble, et plus particulièrement pour chacune des trois maisons-longues, incluant au niveau des maisonnées, c’est-à -dire les espaces familiaux individuels à l’intérieur de celles-ci. Ma méthode de recherche principale consiste à créer des cartes de chaleur à l’aide du système d’information géographique Quantum qui représentent les distributions spatiales des différentes catégories d’artéfacts et écofacts analysés (céramiques, lithiques, fauniques et botaniques). Ces analyses me permettent entre autres de révéler de possibles ressemblances ou dissemblances entre maisonnées, apportant ainsi un éclairage supplémentaire sur les modes d’occupation, l’accès aux ressources, l’organisation des activités et des espaces domestiques qui y ont été menées, la manifestation de préférences sociales, les communautés de pratiques et les traditions culturelles, autant de facettes de la dimension sociale des Iroquoiens de la communauté de Saint-Anicet à cette époque du Sylvicole supérieur médian (1200 – 1350 ans de notre ère).
13H50 - Annie Croteau, maîtrise en archéologie préhistorique
L’alimentation carnée des maisonnées du site Droulers (BgFn-1)
Village iroquoien de la fin du XV e siècle, le site Droulers a livré un grand nombre de témoins archéologiques, dont plus de 300 000 restes squelettiques d’animaux. Sept maisons-longues ont été identifiées grâce aux alignements de foyers. Dans une période où l’agriculture prend de plus en plus d’importance, je me demande comment se caractérise l’exploitation de la faune au sein de l’économie de subsistance des occupants du site. Pour répondre à ma question de recherche, j’ai analysé les restes squelettiques de deux maisons-longues en complétant l’identification des divers taxons exploités et en effectuant une comparaison de la distribution spatiale des restes au sein des maisons- longues afin d’étudier le quotidien alimentaire des petites unités domestiques et de découvrir des évidences d’un accès égalitaire aux ressources, de partage entre les unités familiales ou d’inégalités entre les familles occupant les maisons-longues du site. De plus, j’ai comparé la distribution spatiale des restes squelettiques entre les maisons- longues pour ainsi constater une homogénéité ou des distinctions entre celles-ci. Ce projet s’inscrit dans une approche de l’archéologie sociale et de l’archéologie de la maisonnée qui a été développée et appliquée dans les analyses des sites iroquoiens de la région de Saint-Anicet, incluant les sites McDonald, Mailhot-Curan et Isings.
14H15 - Xavier Dagenais-Chabot, maîtrise en archéologie préhistorique
La gestion des paysages forestier chez les Iroquoiens du Québec méridional lors du Sylvicole supérieur médian (1200 à 1350 AD) : étude anthracologique du site archéologique Isings (BgFo-24)
Dans le cadre de mon projet de recherche archéologique visant à éclairer la relation entre les forêts, leurs ressources ligneuses, et les communautés autochtones du Québec méridional avant l’arrivée des Européens, je me focalise sur l’exploration des processus quotidiens de la vie au sein d’un village agricole Iroquoien du Saint-Laurent. Mon étude se base sur l’analyse des restes carbonisés de charbons de bois découverts sur le site Isings (BgFo-24) en Montérégie. Pour l’édition 2024 de la Semaine de l’Archéologie, ma présentation se concentrera sur certains résultats provisoires, notamment les spectres anthracologiques issus de mes recherches. Ces spectres ont été élaborés en prenant en considération trois échelles spatiales et statistiques cruciales sur le terrain : le contexte des échantillons de sol (incluant les surfaces d’occupation et les structures archéologiques telles que les foyers et les fosses), les zones d’activités (englobant généralement des secteurs tels que les habitations), et enfin, l’ensemble du site. À ce stade de mes analyses, ma présentation sera l’occasion d’entreprendre une évaluation préliminaire de la valeur à la fois écologique et anthropologique de mes données. Cette évaluation orientera le travail d’interprétation en clarifiant la nature des informations contenues dans les spectres anthracologiques. Ce processus nous permettra éventuellement de reconstituer la place des charbons et du bois au sein de l’assemblage matériel du site Isings.
14H40 - Laurianne Gauthier, maîtrise en archéologie
Des systèmes hydrauliques d’anciennes villes mayas : entre l’idéologie et l’infrastructure de l’eau
Aujourd’hui couverte en partie par la jungle, la ville maya Ucanal, au Guatemala, a su s’adapter aux quantités d’eau accessibles selon la saison sèche ou des pluies grâce à la construction de canaux, réservoirs et barrages permettant d’évacuer l’eau ou l’emmagasiner si nécessaire. Centrale à la santé et au maintien de la cité, l’eau avait donc une place importante. Les constructions et la gestion de celles-ci devaient alors être coordonnées afin d’assurer une pérennité. Ma recherche de maîtrise porte une attention particulière aux interrogations qui concernent cette architecture hydraulique. Que sont les méthodes de construction utilisées par les Mayas? Ces dernières ont-elles été adaptées selon la ou les fonctions de chacun des réservoirs, par exemple? Un bref contexte du projet archéologique Ucanal (PAU) sera d’abord présenté, suivi d'un portrait des deux collectes de données réalisées; une première en 2022 et une seconde en 2023. Enfin, l’exposé se terminera par un aperçu du travail concernant l’analyse des artefacts et des sédiments à l’aide d’analyses bayésiennes, ainsi que de la rédaction du mémoire en cours.
14H40 - Laurianne Gauthier, maîtrise en archéologie
Des systèmes hydrauliques d’anciennes villes mayas : entre l’idéologie et l’infrastructure de l’eau
Aujourd’hui couverte en partie par la jungle, la ville maya Ucanal, au Guatemala, a su s’adapter aux quantités d’eau accessibles selon la saison sèche ou des pluies grâce à la construction de canaux, réservoirs et barrages permettant d’évacuer l’eau ou l’emmagasiner si nécessaire. Centrale à la santé et au maintien de la cité, l’eau avait donc une place importante. Les constructions et la gestion de celles-ci devaient alors être coordonnées afin d’assurer une pérennité. Ma recherche de maîtrise porte une attention particulière aux interrogations qui concernent cette architecture hydraulique. Que sont les méthodes de construction utilisées par les Mayas? Ces dernières ont-elles été adaptées selon la ou les fonctions de chacun des réservoirs, par exemple? Un bref contexte du projet archéologique Ucanal (PAU) sera d’abord présenté, suivi d'un portrait des deux collectes de données réalisées; une première en 2022 et une seconde en 2023. Enfin, l’exposé se terminera par un aperçu du travail concernant l’analyse des artefacts et des sédiments à l’aide d’analyses bayésiennes, ainsi que de la rédaction du mémoire en cours.
15H05 - Thomaz Oliveira, 1er cycle anthropologie
Les Olmèques, un peuple des rivières? : Le rapport au monde aquatique dans les basses terres mexicaines à la période préclassique
Les sites archéologiques associés à la culture Olmèque étant communément associés aux rivières, je me suis intéressé à comment ce rapport aurait pu se former concrètement. Heureusement, même si les artéfacts olmèques sont rares, les archéologues qui se sont penchés sur la question ont laissé un bon un grand nombre de données et d’interprétations d’artéfacts et d’écofacts qui impliquant que le caractère déterminant des cours d’eau sur les communautés mésoaméricaines du préclassique, notamment dans les déplacements à longue distance, les moyens de subsistance, l’idéologie et les pratiques culturellement distinctives des olmèques et de leur influence sur les hautes terres. au préclassique. Ma présentation portera sur les résultats de recherche et les diverses approches des chercheurs en ce qui concerne la conceptualisation scientifique de l’adaptation des olmèques à leur environnement humide. J'aborderai donc: le contexte habitationnel des olmèques; L’apparition des crocodiliens dans les assemblages zooarchéologiques associés à l’éruption volcanique dans les montagnes Tuxtlas à la fin de la civilisation olmèque et leur potentielle présence dans l’iconographie; Des infrastructures aquatique; Des moyens de déplacements liés aux cours d’eau dans l'Isthme de Tehuantepec; et la potentielle iconographie féminine associé au monde aquatique. Une attention particulière sera accordée à présenter les différentes théories et à ne pas formuler des arguments environnementalement déterministes ou de prendre à la lettre les interprétations des chercheurs en la matière.
15H30 - Océane Jugault, maîtrise en archéologie préhistorique
Une méthodologie de recherche bibliographique efficace sur un grand corpus de données
Dans ma maîtrise je contribue à la recherche d’Ariane Burke et Julien Riel-Salvatore (Burke et al. 2018) sur la compréhension des mouvements de population pendant le Dernier Maximum Glaciaire (23 000 – 19 000 ans AA) et leurs adaptations visibles au niveau archéologique. Je cherche à comprendre comment les climats auraient pu impacter ces adaptations. La période du Dernier Maximum Glaciaire est charnière dans l’évolution de notre espèce, Homo sapiens, et mon étude permettra de mieux comprendre cette transition. Je collecte des données de 67 assemblages au niveau lithique, zooarchéologique et symbolique. J’ai ainsi développé une méthodologie efficace pour passer au travers de cette très grande quantité de données. Je recherche des textes dans quatre langues (Français, Espagnol, Anglais et Italien) qui contiennent les informations sur des sites fouillés depuis les années 1880. Dans ma présentation, je vais exposer les détails de cette méthodologie bibliographique, en illustrant notamment mes propos avec des exemples concrets. J’utilise les techniques apprises pendant mes années de bac et de maîtrise, que j’ai améliorées pour trouver des informations précises rapidement. Cette méthodologie est au centre de ma maîtrise et a réduit de ¾ le temps de recherche, permettant de me consacrer plus longuement à l’analyse et l’interprétation.
16H00 - Séance de discussion : Les difficultés du terrain archéologique
10H00 -
Émilie Desrosiers, Ville de Montréal
La gestion, la protection et la valorisation du patrimoine archéologique à la Ville de Montréal
Depuis plus de trente ans, la Ville de Montréal gère son patrimoine archéologique directement au sein de l’appareil municipal. La Ville emploie l’approche d’une archéologie préventive, collaborative et contributive. Cette pratique s’inscrit en amont des projets de construction et d’aménagement municipaux et requiert les services des divers professionnels en archéologie. Cette présentation permettra de faire le portrait de cette pratique et de comprendre son rôle et son influence dans la protection et la valorisation du patrimoine archéologique montréalais.
10H25 - Isabelle Coupal, Musée d’archéologie de Rousillon et Jean Daniel Girard, Maîtrise en archéologie préhistorique
Recherche en cours au Musée d’archéologie de Roussillon : la recherche archéologique participative et expérimentale sur les pierres à fusil
Depuis 2013, le Musée d’archéologie de Roussillon participe à la conservation, l’étude et la mise en valeur du patrimoine archéologique de la MRC de Roussillon. Ses employés, bénévoles et stagiaires ont collaboré sur des projets diversifiés, comme : des fouilles publiques, de la diffusion numérique, des expositions muséales, des analyses spécialisées d’artefacts, etc. Cette présentation se déroulera en deux temps. D’abord, nous brosserons le portrait des projets en cours du Musée. Nous visons à présenter des avenues de recherche, des travaux pratiques, des stages et peut-être même des emplois pour les étudiant.e.s du département d’anthropologie de l’Université de Montréal. Plus largement, il sera question de la recherche archéologique en contexte muséal afin de présenter les réalités et opportunités du travail dans ce type de milieux aux étudiant.e.s. Ensuite, nous nous pencherons spécifiquement sur la recherche publique entamée à l’été 2023, auquel participe Jean-Daniel Girard. Notre projet de recherche sur les pierres à fusil découle d’une analyse morphométrique et typologique de notre collection de 146 pierres à fusil, laquelle a soulevé des hypothèses sur le métissage de celles-ci. Nous vous expliquerons comment nous avons conçu un projet qui sollicite la participation de nos visiteurs au Musée, tout en respectant les principes de l’archéologie expérimentale.
14H40 - Laurianne Gauthier, maîtrise en archéologie
Des systèmes hydrauliques d’anciennes villes mayas : entre l’idéologie et l’infrastructure de l’eau
Aujourd’hui couverte en partie par la jungle, la ville maya Ucanal, au Guatemala, a su s’adapter aux quantités d’eau accessibles selon la saison sèche ou des pluies grâce à la construction de canaux, réservoirs et barrages permettant d’évacuer l’eau ou l’emmagasiner si nécessaire. Centrale à la santé et au maintien de la cité, l’eau avait donc une place importante. Les constructions et la gestion de celles-ci devaient alors être coordonnées afin d’assurer une pérennité. Ma recherche de maîtrise porte une attention particulière aux interrogations qui concernent cette architecture hydraulique. Que sont les méthodes de construction utilisées par les Mayas? Ces dernières ont-elles été adaptées selon la ou les fonctions de chacun des réservoirs, par exemple? Un bref contexte du projet archéologique Ucanal (PAU) sera d’abord présenté, suivi d'un portrait des deux collectes de données réalisées; une première en 2022 et une seconde en 2023. Enfin, l’exposé se terminera par un aperçu du travail concernant l’analyse des artefacts et des sédiments à l’aide d’analyses bayésiennes, ainsi que de la rédaction du mémoire en cours.
14H40 - Laurianne Gauthier, maîtrise en archéologie
Des systèmes hydrauliques d’anciennes villes mayas : entre l’idéologie et l’infrastructure de l’eau
Aujourd’hui couverte en partie par la jungle, la ville maya Ucanal, au Guatemala, a su s’adapter aux quantités d’eau accessibles selon la saison sèche ou des pluies grâce à la construction de canaux, réservoirs et barrages permettant d’évacuer l’eau ou l’emmagasiner si nécessaire. Centrale à la santé et au maintien de la cité, l’eau avait donc une place importante. Les constructions et la gestion de celles-ci devaient alors être coordonnées afin d’assurer une pérennité. Ma recherche de maîtrise porte une attention particulière aux interrogations qui concernent cette architecture hydraulique. Que sont les méthodes de construction utilisées par les Mayas? Ces dernières ont-elles été adaptées selon la ou les fonctions de chacun des réservoirs, par exemple? Un bref contexte du projet archéologique Ucanal (PAU) sera d’abord présenté, suivi d'un portrait des deux collectes de données réalisées; une première en 2022 et une seconde en 2023. Enfin, l’exposé se terminera par un aperçu du travail concernant l’analyse des artefacts et des sédiments à l’aide d’analyses bayésiennes, ainsi que de la rédaction du mémoire en cours.
14H40 - Laurianne Gauthier, maîtrise en archéologie
Des systèmes hydrauliques d’anciennes villes mayas : entre l’idéologie et l’infrastructure de l’eau
Aujourd’hui couverte en partie par la jungle, la ville maya Ucanal, au Guatemala, a su s’adapter aux quantités d’eau accessibles selon la saison sèche ou des pluies grâce à la construction de canaux, réservoirs et barrages permettant d’évacuer l’eau ou l’emmagasiner si nécessaire. Centrale à la santé et au maintien de la cité, l’eau avait donc une place importante. Les constructions et la gestion de celles-ci devaient alors être coordonnées afin d’assurer une pérennité. Ma recherche de maîtrise porte une attention particulière aux interrogations qui concernent cette architecture hydraulique. Que sont les méthodes de construction utilisées par les Mayas? Ces dernières ont-elles été adaptées selon la ou les fonctions de chacun des réservoirs, par exemple? Un bref contexte du projet archéologique Ucanal (PAU) sera d’abord présenté, suivi d'un portrait des deux collectes de données réalisées; une première en 2022 et une seconde en 2023. Enfin, l’exposé se terminera par un aperçu du travail concernant l’analyse des artefacts et des sédiments à l’aide d’analyses bayésiennes, ainsi que de la rédaction du mémoire en cours.